Nous sommes en l'an 2104. Le vaisseau spatial Covenant est en route pour une planète lointaine. Lorsqu'il atterrit, l'équipage pense se trouver dans un paradis habitable.
À bord du rover lunaire Audi lunar quattro, Maggie Faris part à la découverte de cette terre inconnue. Très vite, l'équipage réalise qu'il se trouve en fait dans un monde obscure.
Alors que la plupart des véhicules de science-fiction sont le fruit de l'imagination hollywoodienne, cela n'a pas été le cas pour le film "Alien : Covenant".
Bien au contraire, le rover lunaire Audi lunar quattro est une pure réalité, et même l'un des protagonistes de la "Mission to the Moon".
Un demi-siècle s'est écoulé depuis que Neil Armstrong a marché sur la Lune. Aujourd'hui, la nouvelle start-up spatiale allemande PTScientists, originaire de Berlin,
veut retourner fouler le sol de la vallée Taurus-Littrow, là-même où s'était posée la mission Apollo 17.
Et c'est justement à cette fin que cette entreprise spatiale a développé, avec l'aide de ses partenaires, le module d'atterrissage lunaire ALINA,
ainsi que le véhicule lunaire Audi lunar quattro.
Les obstacles
Avec l'aide de son associé, Michael Hascher, et de toute une équipe de concepteurs et de mécaniciens d'usinage, il s'est alors attelé à la réalisation de ce projet, pour lequel il a dû surmonter trois grands obstacles.
Premièrement, les doutes qu'avaient les experts en aérospatial quant à la faisabilité de la fabrication se sont avérés : il a donc fallu commencer par retravailler la conception pour que les composants puissent être fraisés. "Les parois sont toujours très fines car en ingénierie spatiale chaque gramme compte", explique Andreas Flieher. Cela paraît d'autant plus évident lorsque l'on considère les coûts d'expédition sur la Lune qui commencent à 800 000 euros le kilogramme.
Deuxièmement, le délai de fabrication de deux mois était extrêmement serré. À ce sujet, rien de nouveau sous la lune si l'on repense à l'énorme pression à laquelle la NASA avait été soumise suite à l'annonce de 1962 du président John F. Kennedy, qui voulait alors envoyer un Homme sur la Lune d'ici la fin de la décennie.
Troisièmement, il a fallu venir à bout des temps de fabrication extrêmement longs, pouvant atteindre jusqu'à 14 heures, compte tenu des ressources disponibles, alors que les carnets de commandes étaient pleins. "La seule manière d'y arriver était de travailler la nuit et les week-ends, en exploitant notre capacité d'automatisation", affirme Andreas Flieher. "Cela impliquait donc de compter sur notre robot manipulateur, pour placer les pièces, et sur StateMonitor de HEIDENHAIN, pour nous informer activement de l'état des machines."